Symposium 5 (08/02/18) : Ivar Ekeland
Université Paris-Dauphine
Titre :
Sur le théorème des fonctions inverses
Résumé :
Je proposerai une nouvelle version du théorème classique des
fonctions
inverses dans les espaces de Banach, sous des hypothèses de
différentiabilité très faibles, et je l'utiliserai pour établir
une
nouvelle version du théorème de Nash-Moser dans les espaces de
Fréchet
avec perte de différentiabilité.
Symposium 4 (11/01/16) : Marc Hindry
Institut de Mathématiques de Jussieu
Université Denis Diderot - Paris 07
Titre :
Fonctions zêta au secours des courbes elliptiques
Résumé :
En géométrie diophantienne on dispose d'énoncés disant qu'un
ensemble de solutions est fini ou est engendré (comme groupe) par
un nombre
fini de solutions. Ce dernier cas se produit par exemple pour des
équations toriques comme
x^2-dy^2=1 ou x^3+dy^3+d^2z^3-3dxyz=1
(où l'on regarde les solutions avec x,y,z entiers)
ou des équations cubiques comme
y^2=x^3+ax+b
(où l'on regarde les solutions avec x,y rationnels).
Se posent alors la question de trouver des générateurs ou, au
moins, borner leur taille.
Nous verrons comment reformuler ces questions en termes de base
d'un réseau euclidien et comment l'étude de fonctions "zêta"
(analogues et généralisation de la fonction zêta de Riemann) peut
apporter des réponses.
Symposium 3 (13/01/15) : Jean-Marc Couveignes
Institut de Mathématiques de Bordeaux
Université de Bordeaux
Titre :
Problèmes et méthodes effectifs pour les courbes sur
un corps fini, applications au traitement de l'information
Résumé :
De nombreuses questions effectives naturelles dans le contexte des
courbes algébriques sur un corps fini peuvent être traitées par
des algorithmes efficaces.
Je présenterai quelques un de ces algorithmes et donnerai des
exemples d'applications :
correction d'erreurs, arithmétique rapide, chiffrement.
Symposium 2 (19/11/13) : Jean-Pierre
Labesse
Institut de Mathématiques de Marseille
Aix-Marseille Université
Titre :
Formule des traces et endoscopie automorphe
Résumé :
Cet exposé portera sur quelques éléments d'histoire
des mathématiques récentes autour du programme de Langlands.
On tentera de décrire deux outils: la formule des traces
d'Arthur-Selberg et l'endoscopie automorphe,
qui ont permis des avancées dans la preuve d'une (petite) partie
des conjectures qui sont regroupées sous le nom de programme de
Langlands.
Symposium 1 (11/12/12) : Michel Waldshmidt